Cette semaine, j'ai finalement pu éditer des images que j'ai tournées à SXSW l'année dernière à Austin, au Texas. J'ai importé tous mes clips dans Premiere et j'ai commencé le processus laborieux de tri, d'organisation et de découpage des points d'entrée et de sortie pour tous les clips que je voulais utiliser. Ensuite, j'ai créé une piste musicale sur laquelle couper et c'est à ce moment-là que tout le plaisir a pris fin.
Alors que je commençais à poser des coupures sur le rythme, j'ai réalisé certaines choses. Premièrement, mon excédent, bien que bien amélioré par rapport aux tournages précédents, ne contenait pas suffisamment de contenu musical en direct ou au moins assez de variété pour bien jouer dans le montage. Deuxièmement, je me suis retrouvé à passer des heures à essayer de sélectionner une piste musicale pour en choisir une que j'aimais au départ, à la modifier pendant des heures et à décider plus tard que ce n'était pas bien. Je n'ai pas encore abandonné, mais comme une oasis dans le désert, je suis tombé sur cette vidéo YouTube de TravelFeels expliquant en détail quelques moyens clés pour améliorer votre jeu lorsqu'il s'agit de faire des montages vidéo épiques.
Basée au Canada, TravelFeels est une chaîne dédiée à l'inspiration de voyage et à la documentation de ces voyages en cours de route. Dans son dernier article, il prépare un court métrage de son ami préparant et exécutant un rail skate dans la ville. Cela semble assez simple, mais la manière dont il capture les images pour raconter l'histoire est la raison pour laquelle cela se termine par un look épique et cinématographique. Cela renforce également son point clé qui est d'être conscient de la couverture pendant le tournage.
Le sujet de la couverture est assez large mais tend à se concentrer sur les types de photos que vous obtenez et leur variété. Par exemple, dans la vidéo, il filme la marche de ses amis vers le rail, sa préparation préalable, y compris sortir ses patins et poncer le rail, la véritable mouture sur le rail et enfin la joie de son ami d'avoir patiné avec succès sur le rail. Toutes les scènes clés qui, une fois montées ensemble, racontent une histoire complète. S'il avait simplement filmé le patinage réel du rail, nous nous serions retrouvés à nous demander plusieurs détails tels que qui, quoi et où est cette personne et que fait-elle ?
Plus important encore, cependant, sont les types de plans qu'il couvrait à chaque étape du tournage, tels que les plans larges, moyens et rapprochés. En utilisant un plan large de son ami s'approchant de la rampe, le public comprend où se situe ce sujet par rapport à son environnement, à quoi il ressemble, ce qu'il porte, etc. Il le fait sous plusieurs angles, y compris l'arrière, l'avant, la gauche et même le niveau des pieds, de sorte que nous avons une perspective tridimensionnelle de la scène. En même temps, il filme également de près pour que nous puissions voir le visage de son ami et le regard tendu dans ses yeux alors qu'il se prépare pour le skate. La prise de vue rapprochée apporte une intimité à la scène qui vous plonge dans l'état d'esprit du sujet et les émotions qu'il pourrait ressentir à ce moment précis. Il suit ce modèle tout au long de la séquence en s'assurant de prendre des plans larges, moyens et rapprochés à chaque étape. Ainsi, au moment du montage, il dispose d'une couverture suffisante pour créer une vidéo unique et complète.
Ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, c'est qu'ici on a un sujet aussi simple qu'un pote qui va skater un rail et pourtant, en veillant à filmer en continu, varié, et avec un objectif final en tête, on peut créer une séquence cinématique très intéressante en aussi peu qu'une journée. Matière à réflexion et personnellement parlant, inspiration pour continuer à avancer et à m'améliorer dans ma propre carrière.
Regardez la vidéo et découvrez d'autres excellents conseils sur la chaîne YouTube TravelFeels.