Le cinéma comme forme d’art :
Le tournage sur pellicule est souvent considéré comme une forme d’art en soi, avec ses qualités esthétiques et tactiles uniques qui confèrent un caractère distinct aux visuels. La capacité de capturer la lumière et de créer des textures riches distingue le film de l'aspect souvent stérile et plat des séquences numériques. Pour les cinéastes qui privilégient l’expression artistique et l’authenticité visuelle, le film reste un outil indispensable, quelles que soient les contraintes budgétaires.
Stratégies rentables :
Malgré la perception selon laquelle le cinéma est intrinsèquement coûteux, il existe des stratégies rentables qui permettent aux cinéastes de tirer parti de ce média même avec des ressources limitées. L’une de ces stratégies consiste à tourner des courts métrages ou de courts segments sur pellicule, en les équilibrant avec des séquences numériques si nécessaire. Cette approche peut aider à maximiser l’impact des tournages du film tout en maîtrisant le budget global.
Film ou numérique :une question de choix :
La décision de tourner en argentique ou en numérique est en fin de compte une question de préférence personnelle et de vision artistique, plutôt qu'une stricte division basée sur le budget. En fait, de nombreux cinéastes optent pour le cinéma même s’ils disposent d’un budget plus important, attirés par les qualités uniques et la satisfaction créative qu’il procure.
Un exercice d’équilibre :
Le court métrage de 16 mm prouve qu’il est possible de créer un contenu convaincant et de haute qualité sans se ruiner. En équilibrant judicieusement les ressources, en exploitant les atouts artistiques du cinéma et en employant des stratégies créatives, les cinéastes peuvent transcender les limites budgétaires et réaliser une expérience visuelle remarquable. Cela dissipe l’idée selon laquelle le tournage sur pellicule est exclusivement réservé aux projets à gros budget.