1. Contrôler le point de vue du public :
- Carpenter explique comment l'utilisation du POV limite la perspective du public, lui donnant l'impression d'être à la place du personnage.
2. Effet psychologique :
- Il met en avant l'aspect psychologique du POV, où les spectateurs développent un sentiment d'appartenance et d'empathie pour le personnage, les faisant se sentir personnellement connectés aux événements qui se déroulent à l'écran.
3. Réalité subjective :
- Carpenter note comment le POV peut créer une réalité subjective dans laquelle le public ne voit que ce que voit le personnage, le laissant aussi mal informé que le personnage.
4. Contrôle narratif :
- POV permet aux cinéastes un contrôle précis sur le récit en révélant uniquement ce qu'ils veulent que le public sache, créant ainsi anticipation et surprise.
5. Aspects techniques :
- Carpenter discute du travail de caméra et des angles impliqués dans les prises de vue POV, y compris le montage de caméras sur des trépieds, des casques ou même des acteurs eux-mêmes pour simuler leur perspective avec précision.
6. Caméra subjective :
- Il développe le concept d'une caméra subjective, qui imite les mouvements du personnage, donnant aux spectateurs le sentiment d'être réellement « là ».
7. Immersion et empathie :
- La capacité de POV à immerger le public dans le monde subjectif du personnage favorise l'empathie, encourageant les spectateurs à se connecter émotionnellement au parcours du protagoniste.
8. Exemples :
- Carpenter fait référence à des scènes spécifiques de ses films, comme dans "Halloween" où le plan POV intensifie le suspense lors d'une scène de course-poursuite.
En conclusion, l'exploration du POV par Carpenter met en évidence son pouvoir de façonner l'expérience visuelle, de contrôler la narration et l'immersion. En mettant le public dans la peau du personnage à travers des plans POV soigneusement conçus, il crée un lien palpable entre le spectateur et le protagoniste, augmentant ainsi l'intensité et l'impact de ses films.