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Les règles du cinéma documentaire Cinéma Vérité

Apprenez les l'origine du terme cinéma vérité, la tradition de la vérité et des conseils pour créer vos propres projets documentaires de cinéma vérité.

Dans le monde du cinéma, il n'y a peut-être pas de style de film plus noble que le documentaire. Mais, parmi les nombreux sous-genres du documentaire, le plus pur et le plus noble est peut-être le style cinéma vérité.

Il y a quelques divergences d'opinion sur ce que signifie le vrai « cinéma vérité ». Cependant, le style lui-même est unique et, lorsqu'il est bien fait, c'est l'une des formes les plus authentiques de réalisation de films.

Voici comment exploiter le style cinéma vérité pour vos projets documentaires.


Qu'est-ce que Cinéma Vérité ?

Les origines du terme viennent du cinéaste français Jean Rouch. Il a été l'un des premiers cinéastes associés à ce terme, qui se traduit par « cinéma véridique ». Ses racines remontent aux premiers jours du cinéma et de la cinématographie, lorsque les principes du cinéma documentaire ont été définis pour la première fois.

Le cinéma vérité est aussi appelé cinéma d'observation ou cinéma direct (plus sur ces termes ci-dessous). Certains des premiers cinéastes travaillant dans ce style étaient Robert Drew, Richard Leacock, D.A. Pennebaker, et Jean Rouch précité. Chacun a commencé à définir ses propres règles et styles pour le "vrai" cinéma documentaire dans les années 1960.


Cinéma d'observation ou cinéma direct

Du point de vue du cinéma moderne, il est important de comprendre les distinctions entre les termes et les mouvements et styles individuels en ce qui concerne l'histoire du cinéma. Cependant, en dehors du milieu universitaire, le terme cinéma vérité est souvent un fourre-tout pour les styles de pure vérité, de cinéma d'observation et de cinéma direct lorsqu'il s'agit de projets documentaires.

Des films de vérité comme Primary (1960), Ne te retourne pas (1967, filmé en 1965), Grey Gardens (1975), à travers The War Room (1993), le style vérité a évolué alors que de nombreux cinéastes associés affinaient leurs techniques et développaient leurs propres méthodes inspirées de la vérité.


Pas de voix off ou de sous-titres

L'une des premières règles des styles de cinéma vérité - comme le cinéma direct et d'observation - était de supprimer toutes les voix off ou cartes de titre et sous-titres de style actualités de leurs projets documentaires. Le style vérité s'est développé en opposition directe aux styles contemporains de reportage de guerre et d'actualités télévisées. Les reportages sur la guerre et les informations télévisées ont fait la promotion de faits rapides et de sensationnalisme plutôt que de permettre au public de voir, d'entendre et de vivre des événements afin qu'il puisse tirer ses propres conclusions.

Dans le cinéma documentaire moderne, il est rare de voir une présentation de long métrage complètement dépourvue de voix off et de sous-titres (par opposition au documentaire désormais populaire de style Michael Moore, où les documentaristes se placent au milieu du récit).

Cependant, le style vérité est lui-même utile pour certains projets et segments d'autres fonctionnalités en tant que choix stylistique. Vérité permet aux téléspectateurs de se connecter émotionnellement à certaines scènes et situations.


L'approche Fly-on-the-Wall

Une autre règle de vérité vaguement définie est l'approche « fly-on-the-wall » du cinéma direct. Dans cette itération la plus pure du cinéma vérité, le but du documentariste est simplement d'observer avec le moins de décisions artistiques ou de montages possibles.

Ayant participé à plusieurs projets documentaires inspirés de la vérité, cette approche est en fait l'une des plus difficiles à réaliser. Pour les cinéastes qui alternent souvent entre projets documentaires, narratifs et commerciaux, le désir de « mettre en scène » des scènes, de mettre en place des interviews et de tout coordonner en amont est une seconde nature.

Bien que, lorsque vous vous forcez à simplement observer, vous pouvez rapidement découvrir combien de notions et de récits préconçus vous avez peut-être apportés avec vous. Au lieu de cela, laissez l'histoire se développer d'elle-même.


Viser le "Cinéma véridique"

Au cœur du cinéma vérité se trouve la définition simple du « cinéma véridique ». Si vous travaillez suffisamment longtemps dans le cinéma et la vidéo, vous vous retrouverez sur des tournages où un client ou un réalisateur peut demander un tournage « à la vérité ». Il s'agit généralement d'un discours rapide pour courir et tirer sans trop de direction ou de planification.

Cependant, si vous vous intéressez aux racines du cinéma documentaire, si vous lisez sur le genre, regardez les classiques et vous mettez au défi d'explorer le style, vous pouvez en découvrir beaucoup sur l'art du cinéma documentaire.



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