La théorie de l'auteur a été développée pour la première fois dans les années 1950 par des critiques français tels que François Truffaut et Jean-Luc Godard. Ils ont fait valoir que le réalisateur est la force créatrice la plus importante du cinéma et que son travail devrait être étudié et analysé de la même manière que celui d’un romancier ou d’un dramaturge.
Depuis lors, la théorie de l'auteur a eu une influence dans les études cinématographiques et a été utilisée pour analyser le travail de réalisateurs tels qu'Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick et Quentin Tarantino. Cependant, il a également été critiqué pour être trop restrictif et pour ignorer les contributions d'autres cinéastes, tels que les acteurs, les directeurs de la photographie et les monteurs.
Malgré ses limites, la théorie de l’auteur reste un outil précieux pour comprendre le processus créatif derrière la réalisation cinématographique. Cela peut nous aider à apprécier la vision unique de chaque réalisateur et à voir comment leur travail a façonné l’histoire du cinéma.
Voici quelques-uns des principes clés de la théorie de l’auteur :
* Le réalisateur est la principale force créatrice derrière un film. La vision et le style personnel du réalisateur donnent au film son identité unique.
* Le travail du metteur en scène doit être étudié et analysé de la même manière que le travail d'un romancier ou d'un dramaturge. Cela signifie prêter attention à l'utilisation par le réalisateur de la cinématographie, du montage, de la mise en scène et de la conception sonore.
* La théorie de l'auteur peut être utilisée pour comprendre le processus créatif derrière la réalisation d'un film. Cela peut nous aider à voir comment les réalisateurs développent leurs idées, collaborent avec d’autres cinéastes et donnent vie à leurs visions.
La théorie de l’auteur est une approche critique complexe et multiforme, et il existe de nombreuses façons différentes de l’appliquer. Cependant, il reste un outil précieux pour comprendre le processus créatif derrière la réalisation cinématographique et pour apprécier la vision unique de chaque réalisateur.