J'ai d'abord été attiré par la photographie principalement à cause de la couleur. Je trouve son utilisation à la fois belle et fascinante et un outil narratif puissant. Cette superbe vidéo célèbre certaines des meilleures utilisations de la couleur dans tous les films.
Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cette vidéo, c'est qu'il ne s'agit pas seulement d'une célébration des utilisations les plus exagérées de la couleur dans l'histoire (bien que celles-ci apparaissent et à juste titre lorsqu'elles sont bien faites), mais une ventilation astucieuse des différentes parties et combinaisons du roue chromatique et comment certains films ont tiré parti de ces sous-ensembles de manière à les renforcer considérablement. Dans "Only God Forgives", l'extrême saturation des scènes souvent monochromatiques renforce l'intensité et évoque des émotions ciblées chez le spectateur. D'un autre côté, les pastels doux, souvent appariés de manière décalée, de "The Grand Budapest Hotel" sont à la fois relaxants et fantaisistes :ils incarnent à la fois le comique et le fantastique, augmentant le monde exact que Wes Anderson crée si minutieusement. Lorsqu'un réalisateur choisit une palette spécifique et s'y tient méthodiquement, les résultats sont souvent saisissants et peuvent augmenter à la fois l'impact des scènes individuelles et la puissance de l'arc narratif global.
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